Le kintsugi (« jointure en or ») ou kintsukuroi (« réparation en or ») est une méthode japonaise de réparation des porcelaines ou céramiques brisées, au moyen de laque saupoudrée de poudre d’or.
Cette technique relève d’une philosophie dont l’intention est de prendre en compte le passé de l’objet, son histoire avec ses accidents éventuels.
Ainsi la casse d’un objet ne signifie aucunement sa fin ou sa mise au rebut mais bel et bien un renouveau, le début d’un autre cycle et une continuité dans son utilisation.
Ici, nulle raison de cacher les réparations, au contraire il s’agit de les mettre en avant, révélant ainsi la beauté des aléas de la vie et la capacité à renaitre.
L’art du Kintsugi est un symbole, une métaphore de la résilience souvent utilisée en psychologie, s’inscrivant dans un courant de pensées qui invite à reconnaître la beauté des choses simples, imparfaites et atypiques qui ont réussi à traverser le temps malgré certaines embûches qui les marquent à vie.
On ne dit pas que ça va être facile, on dit juste que ça en vaut la peine !
Pour la petite histoire, le Kintsugi serait apparu à la fin du XVe siècle, lorsque le shogun Ashikaga Yoshimasa a renvoyé en Chine un bol de thé chinois cassé dans le but de le faire réparer.
Le bol serait revenu avec de vilaines agrafes métalliques, c’est alors que les artisans japonais ont cherché un moyen de réparation plus esthétique : la poudre d’or.
Source Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Kintsugi